Un financement participatif pour développer les Cafés fraternels
Des bénévoles d’Aix-en-Provence se sont inspirés de la tradition napolitaine des « Cafés suspendus » pour lancer le projet de Cafés fraternels. Ils ont besoin de soutien pour sa mise en place et lancent un financement participatif.
Toujours à la recherche d’idées et de solutions pour lutter contre l'exclusion, l'équipe engagée dans les maraudes à Aix-en-Provence s'est inspirée du « Café suspendu », un geste solidaire né en Italie, pour lancer les Cafés fraternels.
Cette initiative permet d'associer des bars, restaurants, boulangeries ainsi que leurs clients pour lutter contre l'isolement et favoriser la solidarité, les rencontres et le lien social.
Pour faire connaître les Cafés fraternels et encourager la solidarité, des supports sont indispensables et les bénévoles qui ont initié ce projet ont besoin d'aide pour les réaliser.
Concrètement, avec 2 000 euros, l’équipe pourra financer trente supports de communication qui aideront les établissements partenaires à gérer ce système de Café fraternel en toute transparence.
- Des stickers « Café fraternel : Un pour toi, un pour moi » permettront aux personnes en situation de précarité d’oser pousser la porte du commerce.
- Des chevalets triangulaires déposés sur les tables ou sur les comptoirs, expliqueront à chaque client la démarche fraternelle.
- Des cadres aimantés personnalisables par les commerçants expliqueront la démarche de manière simple et ludique.
Ces supports ont été gracieusement conçus par l'agence marseillaise Level 2.
Pour mener à bien ce projet, Guy, Pauline et tous les bénévoles qui ont initié ce projet ont besoin de votre aide. Ils lancent donc cette collecte solidaire. Cliquez ci-dessous pour faire un don :
Encourager la solidaritÉ
Guy, membre de l'équipe des maraudes, est à l’initiative du projet Café fraternel et a très vite embarqué avec lui d'autres bénévoles du Secours Catholique, touchés par son idée, prêts à l'épauler pour trouver des gérants de bars, restaurants ou boulangeries. « Notre objectif est de permettre aux personnes dans la précarité de vivre des moments de la vie quotidienne dont ils sont exclus, explique-t-il. C'est une façon de reconnaître qu'ils font toujours partie de notre société, de leur rendre, par le geste apparemment ordinaire de commander un café, de la dignité et de l'estime de soi.»
Guy a aussi obtenu l'appui de l’agence marseillaise Level 2 qui a travaillé gratuitement à la conception d’outils de communication.« Un travail essentiel qui a su rendre compte de l'esprit fraternel du projet », souligne Guy. « Ces partenaires ont su mettre en valeur l'esprit de notre démarche car ils le partagent. Cela s'est avéré primordial. »
C'est une façon de reconnaître que les personnes dans la précarité font toujours partie de notre société, de leur rendre, par un geste apparemment ordinaire - commander un café, de l'estime de soi.
Il y a tant de gens malheureux. On essaie de faire le maximum pour aider.
Le Coin du Boulanger : 1, rue Jacques de la Roque
Brasserie de la Mairie : 2, place de l'Hôtel de Ville
Nooi : 4,rue Peyresc
Epicerie Casa Gusto : 31,Cours Mirabeau
Canton 53 : 53, rue d'Italie
Bunny's Bubble Tea : 10, place des Chapeliers
L'Emporthé : 13, rue Gaston de Saporta
Bo Café : 13, avenue des Belges
Maison Victor : 42, avenue Victor Hugo
Le Comptoir Trinidad : 7, rue d'Italie