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Bouches-du-Rhône

Compostelle, le défi d'une décennie pour la fraternité

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Après douze ans et onze étapes, un groupe de marcheurs du Secours Catholique est arrivé cette année à Saint-Jacques de Compostelle.
Un défi lancé il y a douze ans par deux membres du Secours Catholique de l’époque, Alexandre et Jean-Marc qui, revenant d’une réunion du réseau Saint-Laurent (groupes chrétiens partageant un chemin de foi avec et à partir des personnes vivant des situations de pauvreté) à Lourdes, ont décidé de tenter cette aventure-là.

La marche débutée à Marseille en 2010 a, au fil des ans, rapproché ses participants en vivant la fraternité dans l’épreuve. 

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Le 14 juin 2022, après dix jours d’une marche soutenue, les dix-huit marcheurs de l’Espérance de Marseille et sa région arrivent à Saint-Jacques de Compostelle.
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Alexandre : "Très vite sont apparues des questions sur la Bible et sur le sacrement. Alors nous avons convié deux religieuses et puis lors du passage à Navarrenx nous avons rencontré son curé et l’année d’après il s’est joint à nous, jusqu’à aujourd’hui."
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Baptisés les Marcheurs de l’Espérance le groupe fait désormais partie du réseau Saint-Laurent. « Cette année nous sommes 18 avec un chien... En douze ans on a accumulé un bon nombre de souvenirs,» explique Alexandre.
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« Les tours de la cathédrale ! ». Cri de joie poussé depuis la dernière colline surplombant Saint-Jacques de Compostelle. Les dix-huit marcheurs de l’Espérance marquent une pause avant de descendre vers la ville.
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La cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle rayonne dans la lumière du soir quand le groupe arrive enfin à ses pieds.
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Les dix-huit marcheurs posent pour ce moment historique de leurs vies, épuisés mais satisfaits.
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Après une nuit de repos, l’équipe de marcheurs fait bloc devant le Bureau d’accueil des Pèlerins où chacun obtient sa “Compostela", preuve officielle (rédigée en latin) que le but a été atteint.
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À midi, nos voyageurs “pietatis causa“ assistent à la messe quotidienne à la cathédrale.
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Marie, émue par cette messe, confie en aparté : « Ce matin, en me réveillant, j’ai senti que rien ne sera plus pareil. Je marche avec le groupe depuis dix ans. J’avais des souffrances personnelles. Aujourd’hui je suis joyeuse et plus légère. »
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Brice , 43 ans, habitant à Nîmes, a commencé à marcher il y a cinq ans : « La marche m’apporte beaucoup de joie et m’a fait rencontrer de nouveaux amis. »<br />
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Elisabeth, 66 ans, affirme que ce répit dans sa vie de femme de ménage lui a « aéré l’esprit. »
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Kaddour, qui a connu la rue, les hospitalisations et les médicaments avant d’entreprendre ce périple, indique : « depuis 2011 que je marche avec le groupe je n’ai plus besoin de traitements. »
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André et Pierrette, 86 et 71 ans, se sont rencontrés sur le chemin il y a quelques années et vivent désormais ensemble.
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« Nous marchons souvent dans le Lubéron où nous habitons mais à mon âge c’est un exploit d’arriver jusqu’au bout », se félicite André.<br />
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Sylvie, qui a de gros problèmes de santé rayonne : « La marche, c’est bon pour mes jambes, pour mon asthme et pour mes problèmes mentaux. Quand je marche, je suis dans le vent. Je continuerai à marcher en France où il y a d’autres Compostelle. »
Auteur et crédits
Jacques Duffaut Crédits photos : © Gael Kerbaol / Secours Catholique