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Camille et Fanny ont choisi d'effectuer des missions en service civique au Secours Catholique.
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Bouches-du-Rhône

Service civique : quand volontaire rime avec solidaire

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Le service civique permet aux jeunes de 16 à 25 ans d’exercer une mission d’intérêt général, pendant une durée de six mois à un an, et de recevoir une indemnité prise en charge par l’État. Depuis plusieurs années le Secours Catholique d’Aix/Arles accueille au sein de ses équipes, des volontaires qui ont ainsi l’opportunité de participer à des projets de solidarité et d'enrichir leur parcours.

Camille 21 ans ans et Fanny 22 ans ont choisi, à la rentrée 2022, de bénéficier de ce dispositif au sein du Secours Catholique. Camille a rejoint, à Aix-en-Provence, l’équipe des Rencontres cinématographiques des droits de l’Homme (RCDHP), un festival de ciné-débats dont les séances sont programmées dans les écoles et les cinémas.
Fanny, à Arles, s’est engagée dans une mission d’éveil à la solidarité des jeunes et l’accès au droit numérique. « Cette mission me permet d’utiliser mes connaissances et mes compétences pour aider concrètement des personnes en difficulté à résoudre leurs problèmes administratifs », précise-t-elle. « De plus, j’aime la solidarité et l’ambiance qui règnent dans cette équipe. »

Sur les rails

Camille et Fanny sont encadrées tout au long de leurs parcours par des tutrices, responsables bénévoles du Secours Catholique.
Martine, qui accompagne Fanny, apprécie ce moment de rencontre et de partage intergénérationnel. « J'espère être ce point d'appui pour ces jeunes qui, dans le cadre du service civique, font une pause pour faire le point sur eux-mêmes et leurs acquis pour mieux dessiner leur avenir. »

Danielle, en charge du RCDHP, s’investit aussi beaucoup dans ce rôle :« En tant que tutrice, je m’applique à stimuler et à faire grandir en autonomie et responsabilité le jeune engagé, explique-t-elle. Au terme de son service civique, il doit être mis sur des rails pour sa vie professionnelle future. »
Camille, qui participe à la rédaction des newsletters du festival et anime des débats en milieu scolaire,  confie qu’elle est ravie de cette parenthèse associative : « Je concilie mon désir de devenir journaliste avec ma passion du cinéma tout en contribuant à la défense des droits de l’Homme. Je suis très heureuse dans cette mission »

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