L'inclusion numérique progresse avec le Fraternibus

L’équipe de La Crau est la première équipe de la délégation à s’appuyer sur le Fraternibus pour développer ses activités d’accueil. Aménagé en espace de convivialité, avec à son bord du matériel informatique et des bénévoles formés, le Fraternibus permet de toucher les personnes les plus isolées, souvent sans moyen de transport, tout en véhiculant les valeurs de solidarité du Secours Catholique.

Depuis près de trois ans, la lutte contre la précarité numérique s’est imposée comme une des priorités de la délégation Aix-en-Provence et Arles. Les premiers efforts ont concerné la formation de bénévoles et l’aménagement de lieux d’accueil pour assurer l’aide administrative en ligne et l’accès aux droits des personnes reçues. Mais comment toucher les plus isolés, souvent sans moyen de transport ?  La réponse a pris la forme d’un projet ambitieux, aujourd'hui concrétisé : le Fraternibus, bâti autour du concept de mobilité inversée.

L’équipe de La Crau a  assuré en mai et juin des permanences avec le Fraternibus, le mardi matin à Mas-Thibert et le jeudi après-midi à Saint-Martin-de-Crau. Ces deux rendez-vous marquent la concrétisation de longues et intenses préparations pour les bénévoles. Après une répétition générale, ils ont pris en main la logistique, de la conduite du véhicule à l’installation de l’espace convivial sous le auvent en passant à l’aménagement d’une « salle » d’accueil numérique à l’intérieur. Le tout servant de cadre à des actions d’accompagnement et d’activités favorisant le lien social.

De nouveaux itinéraires sont en train de se mettre en place, notamment avec l'équipe d'Arles puisque le Secours Catholique vient de signer un convention avec la mairie.

Mais le déploiement du Fraternibus sur d'autres zones dépend aussi des ressources humaines.  Le recrutement de bénévoles pour participer à cette aventure originale, solidaire et « hors murs », continue de mobiliser l’équipe numérique : « Nous avons réussi à monter une belle équipe, car le projet est très motivant », souligne Didier, responsable.  « Mais nous aurons toujours besoin de personnes pour conduire le Fraternibus, faire de l’accompagnement en ligne et créer des liens avec les personnes rencontrées. C’est indispensable si nous voulons multiplier nos interventions. »

Le Fraternibus a bénéficié du soutien de France Relance